Une météo assez clémente est en vue pour les 4 jours à venir. Nous décidons de nous lancer vers les Acores le 11 mai. Au programme une traversée en flottille (Calme&Sourire MatinsBleus et Atch). Les trois premiers jours sont décourageant, pluies et ciel gris se succèdent au rythme des ondes tropicales. Nous progressons letement vers l'est, ralantis par les vents contraires. Après 7 jours nous avons parcouru 400 miles. Les vagues de dépressions succesives nous ont encourragé à rester autour du 20ème parallèle évitant ainsi le mauvais temps. Les nouvelles cartes météo ne sont pas très claires et comme il faudra monter pour toucher des vents portants, nous tentons notre chance. Cap au nord. Les 3 jours qui suivent sont peu ventés mais nous progressons bien, environ 100 miles par jour.
Le moral est là, le voyage est assez paisible et peu
enuyeux. C'est là que les petits enuis commencent.
- Dans un coup de vague avec peu de vent. le bateau roule et la grand voile
se ballade. La bôme balaye le pont et termine sa course sur l'autre amure,
fendue. La réparation de Nouhadibu n'a pas tenu. Mais le manchons dans
la bôme tient.
On affale la voile on récupère 4 tasseaux de bois de Calme&Sourire.
On va essayer une attèle.
- Une fois le travail terminé nous démarrons le moteur pour rejoindre
la flotille. Le moteur ne démarre pas. C'est clairement le démarreur.
Mais que se passe-t-il exactement? Il nous faudra fabriquer une clef spéciale
(démontage du démarreur) et près de 2 heures pour comprendre.
Le moteur dispose d'un système d'isolation pour coques métalliques.
Or le relais de mise à la coque du démarreur est défectueux.
Nous le shuntons et le moteur démarre. Soulagement pour tous.
- Quelques heures plus tard, c'est au tour du pilote de faire grève.
Par chance le vent est revenu, nous basculons sur le régulateur d'allure.
Ce n'est que 2 jours plus tard que nous touverons que le raccord de cable est
très oxiiydé et ne laisse plus passer suffisament de courrant
pour commander le pilote. (Le pilote sera réparé)
Malgré ces petits soucis, nous avançons de
100 à 110 miles par jour et sur la route. Seule une petite dépression
(force 6) viendra nous secouer un peu. Mais les cartes montrent clairement que
l'anticyclone s'installe. On va pouvoir avancer.
En effet sur les 6 derniers jours nous fairons des moyennes des 150 à
160 miles pas jour en réduisant la voilure pour garder une allure confortable.
Au bout de 20 jours Flores est en vue. Tout le monde est content car cela remuait
pas mal ces dernères 36 heures.
A nous les ACORES...
On n'a pas trop envie de quitter les Antilles. Mais la raison nous appelle.
Une fois partis plus rien ne vous retient.
Les jours sans vent on observe les balistes
On prend des douches
On s'occupe de la cuisine, de la météo, de la navigation, de l'entretien et on contemple ...
Les couchers de soleil ou les grains.
On casse (le moins possible)
on répare (le mieux possible)
On fait ses quarts
on arrive.
FLORES la fleurie
Le mouillage
L'ile aux fleurs
L'une des plus sauvages
Un peu comme un rite, chaque bateau laisse sa trace
Les premiers essais
Sont plutôt du domaine de la peinture rupestre.
FAYAL, son port international
Le mouillage
Les baleinières témoins d'une industrie passée, régatent dans le port.
On se fera des copains inattendus
Corentin fait de grands progrès
Matins Bleus nous quitte on ne le reverra plus.
PICO la terre de vigne.
Notre arrivée en ferry.
Le Pico 2300 mètres.
La balade dans les vignes
et encore les vignes
TERCEIRA belle et discrète
Angra de Hiroismo, le port
La ville très jolie et charmeuse
Presque toutes les maisons sont décorées
La ville est fleurie
Nous sommes là pour la fête.
et la parade.
Terceira c'est aussi la ville de Praia da Vittoria
et son port
SAO MIGUEL,la plus touristique, la plus peuplée
Pounta Delgado, le port et ... Christine avec sa toison de printemps
Le long des routes, des fleurs, partout.
Les lacs, très majestueux
Les piscines d'eau chaude et sulfureuse. (de 28° à 38° près ou loin de la source)
Le parc floral de Furnas.
Les rappels du volcanisme recent sont omniprésent. (Piscines naturelles)
Demain Calme&Sourire s'en vont nous attendons encore qu'un vent favorable nous amène vers le nord. C'est la 2ème fois que nous nous séparons et chaque fois il reste boucoup de souvenirs mais aussi un grand vide que l'on tentera d'oublier ou de remplir chacun à sa façon. Nous avous fait près de 2400 milles bord à bord. Bonne chance.